Le Fils de l’homme dans le nuage

Signature 


Dieu a fait de la vie de Zorobabel une “métaphore historique”. Le Messie, le “Roi des rois et Seigneur des seigneurs”, n’établira jamais sur terre son Royaume, puisque le Règne de mille ans s’est terminé en l’an mil et que cette terre va disparaître. « Où il est » (à Babel, à Babylone-la-Grande), « il germera », « il poussera en paroles », et il sera en parfait accord avec le Grand Prêtre Jésus, puisqu’ils sont les deux rameaux qui répandent l’or de la parole de Dieu.



Jésus est un rameau de l’olivier placé à droite du Candélabre, puisque, comme l’écrit l’auteur de la lettre aux Hébreux, nous avons un tel grand prêtre, qui s’est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux. Zorobabel est un rameau de l’olivier qui est à gauche du Candélabre, le Grand Prêtre se trouvant ainsi à sa droite. L’huile dorée qui soigne et fait d’eux des Messies s’écoule de sur eux par deux canaux ; c’est la parole qui guérit de la mort, puisque, comme le dit le Grand Prêtre, « celui qui entend ma parole et croit Celui qui m’a envoyé a la vie éternelle ; il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie ».



Ceux du dehors se croient en effet vivants, alors qu’ils sont tombés sans Connaissance au pied de l’arbre qui devait leur donner l’intelligence, victimes d’une overdose de fruit interdit. Morts, c’est ainsi que Jésus les considère, quand il dit à l’un de ses disciples : « Laisse les morts enterrer leurs morts. » C’est-à-dire : laisse les morts (au second degré) enterrer leurs morts (au premier degré) ; ou encore : laisse ceux qui sont voués à la seconde mort enterrer ceux qui sont frappés par la première mort.



Car, aussi dramatique qu’elle paraisse, la première mort n’est rien comparée à la seconde : ne craignez rien de ceux qui tuent le corps et qui après cela ne peuvent rien faire de plus. Je vais vous montrer qui vous devez craindre : craignez Celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne ; oui, je vous le dis, Celui-là, craignez-le. (La géhenne dont parlent les synoptiques, c’est l’étang de feu de l’Apocalypse : telle est la seconde mort, l’étang de feu.)



Et de même qu’il y a deux morts, il y a aussi deux résurrections, mais pas de même nature. Pendant mille ans, quiconque a cru en la parole de Jésus est passé de la mort à la vie, mais Jean, qui a eu la vision de cette résurrection, raconte : Les autres morts ne purent reprendre vie avant l’achèvement des mille ans. Telle est la résurrection, la première. Heureux et saint celui qui a part à la résurrection, la première ! Sur ceux-là, la seconde mort n’a pas de pouvoir : ils seront prêtres de Dieu et du Christ et régneront avec lui pendant les mille ans. Après le Règne de mille ans (période durant laquelle la parole du Grand Prêtre avait permis aux disciples de passer de la mort à la vie), une seconde résurrection était nécessaire, parce que la Bonne Nouvelle du Royaume n’avait pas encore été proclamée dans le monde entier en témoignage pour toutes les nations



Cette seconde résurrection devait donc susciter de nouveau les “corps” de ceux qui n’avaient pas entendu la Bonne Nouvelle, mais aussi de ceux qui l’avaient entendue sans parvenir à la connaissance de la Vérité, leur redonnant ainsi une seconde et dernière chance de se repentir avant la Fin du Monde. Contrairement à ceux qui avaient eu part à la première résurrection, tous ceux-là venaient donc en jugement



Le synopsis en deux parties du Temps de la Fin que Jean donne dans son Évangile permet de mieux comprendre les visions décrites dans son Apocalypse : En vérité, en vérité je vous le dis : celui qui entend ma parole et qui croit à Celui qui m’a envoyé a la vie éternelle ; IL NE VIENT PAS EN JUGEMENT, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis : l’heure vient ET C’EST MAINTENANT ! où les morts entendront la voix du FILS DE DIEU, et ceux qui auront entendu vivront.


De même qu’en effet le Père a la vie en lui-même, de même a-t-il aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. Et IL LUI A DONNÉ POUVOIR POUR EXERCER LE JUGEMENT, PARCE QU’IL EST FILS D’HOMME. N’en soyez pas étonnés, car l’heure vient (MAIS CE N’EST PAS MAINTENANT) où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix, et ils en sortiront, ceux qui auront fait le bien, pour une résurrection de vie, mais ceux qui auront commis le mal, pour une résurrection de séparation.



La première partie de ce synopsis correspond à la période de mille ans et à la première résurrection ; la seconde, à celle du Jugement et à la seconde résurrection. Lors de la première résurrection, “les morts” entendent la voix du “Fils de Dieu” ; lors de la seconde, “ceux qui sont dans les tombeaux” entendent toujours la voix du “Fils”, mais il est cette fois devenu “fils d’homme”. Le “et c’est maintenant !”, prononcé au début du Règne de mille ans, inaugure la première résurrection, mais aucune précision n’est donnée quant à l’heure de la seconde, sinon que Jésus l’estime proche.



Jésus, le Fils de Dieu descendu du Ciel, avait déclaré : « Je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde. » Comme il le dit dans la seconde partie du synopsis, c’est donc un fils d’homme qui jugera le Monde, son propre monde (il sera issu de la Grande Cité, i. e. né à Babel). Son pouvoir d’accomplir le jugement, il l’exercera ainsi : ceux qui sont dans les tombeaux (i. e. qui sont passés par la première mort et sont toujours à la merci de la seconde) entendront par sa voix la Parole jusqu’alors scellée. Soit ils y adhéreront et elle les unira pour toujours à Dieu, soit ils la rejetteront et elle les en séparera à jamais.



L’honneur est donc pour vous, les croyants ; mais pour les incrédules, la pierre qu’avaient rejetée les bâtisseurs, c’est elle qui est devenue tête d’angle, et pierre d’achoppement, et roc qui fait trébucher. Ils achoppent parce qu’ils ne croient pas en la Parole, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. Jésus l’avait prédit : Qui me rejette et n’admet pas mes paroles a son juge : la parole que j’ai dite, c’est elle qui le jugera au dernier Jour.



À la fin du Règne de mille ans, la Parole a été scellée de sept sceaux et nul ne pouvait plus l’entendre. Avec l’ouverture des sceaux, elle est restituée dans sa Vérité et accessible à toutes les âmes que les progrès de la médecine ont (bien involontairement) réincarnées au même moment sur cette terre, provoquant le grand rassemblement du Jugement dernier. La planète ne pouvant subvenir aux besoins d’une population aussi considérable, il faut maintenant que l’Intendant et les Vierges se réveillent et accomplissent sans plus tarder la mission que Dieu leur a confiée.



L’Intendant doit mobiliser l’ensemble de ses ressources afin que la voix du “fils d’homme” parvienne à “ceux qui sont dans les tombeaux”, où qu’ils soient dans ce monde de mort, et dans leur idiome. Depuis l’ouverture du cinquième sceau, l’Intendant et son portier sont comptables des personnes qui meurent sans avoir pu entendre la Vérité. Il est donc temps, il est grand temps ! Chacun doit MAINTENANT reprendre Connaissance :


Réveille-toi, ô toi qui dors,
lève-toi d’entre les morts,
et sur toi brillera le Christ !



Mais cela ne se réalisera que si le Portier ouvre enfin la Maison au Propriétaire. S’il doute encore de l’identité de celui qui se présente à la porte, qu’il prenne donc ici connaissance de son état civil de fils d’homme :


Son premier prénom, c’est le métier de Jésus.
Son second prénom, c’est le disciple que Jésus préférait.
Son troisième prénom, c’est la naissance de Jésus.
Et son nom est dans le livre de Jésus ;
traduit en français, il signifie :
« JE SUIS VENU. »

Troisième dessin/indice pour la signature de la lettre.

Charade finale
Signature de la lettre : indice 3/3
Image par CCX-pistiavos sur Pixabay

Références des citations

(Les citations strictes sont en bleu, les notes et commentaires sont en vert)